Forte de son succès critique et populaire, la série de Sterlin Hajo et de Taika Waititi a été renouvelée pour une 3e saison.
Série féministe et autochtone, Reservation Dogs offre pour la première fois sur le petit écran une vision contemporaine de la jeunesse nord-amérindienne et du quotidien dans une réserve (celle de la Muscogee Nation). Les scénaristes sont pour la plupart des femmes amérindiennes.
Devery Jacobs, Paulina Alexis et Zahn McClarnon. Shane Brown/FX
La série est portée par des acteurices talentueux.ses. On citera notamment Zahn McClarnon (vu dans Dark Winds qui se déroulait dans la réserve navajo) et Gary Farmer qui a joué pour Desplechin dans Jimmy P. (Psychothérapie d’un Indien des Plaines), mais aussi pour Jim Jarmusch dans Dead Man et Ghost Dog, la Voie du Samouraï, ou pour Chris Eyre dans Smoke Signals et Kelly Reichardt dans First Cow.
Parmi la jeune génération, il faut mentionner Kawennáhere Devery Jacobs, Elva Guerra, D’Pharaoh Woon-A-Tai, Paulina Alexis, Lane Factor…
Lane Factor et Gary Farmer, copyright Shane Brown/FX
Au delà des enjeux politiques et sociaux de représentativité à l’écran, Reservation Dogs est une série hilarante, réaliste, bourrée de poésie, émouvante… bref géniale ! Donc je suis très heureuse que les Ourses à Plumes, webzine féministe, aient accueilli mon analyse intersectionnelle !
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Il y sera question de fry-bread, de Spirit, d’unknown warrior, de matriarche, d’Indian Health Service, de révolte de Oka, de Deer Lady, de Louise Erdrich, de traumatisme historique, de rap… de tout ce qui fait le quotidien des réserves !
