Une mystérieuse créature bleue en couverture…

Mais qui est cette mystérieuse créature à la folle chevelure bleue qui plonge dans les tréfonds de l’océan en compagnie d’une baleine, d’un morse et d’autres spécimens marins ?

Couverture de Juliette Iturralde.

C’est Sedna, héroïne à la fois tragique et glorieuse.

Sedna est l’histoire d’une mort suivie d’une renaissance.

C’est surtout un sublime récit de métamorphose, une ode aux pouvoirs de l’océan qui nourrit et guérit.

Comme dans tout récit initiatique, il y a, au début, une révolte, incomprise des proches, du clan, de la communauté d’origine.

Une jolie femme refuse des prétendants. Pire encore, elle prétend pouvoir se débrouiller seule. Inconcevable !

La punition sera terrible mais au final, comme dans la plupart des histoires sacrées des Premières Nations, la rebelle deviendra une gardienne tutélaire.

Si vous voulez savoir pourquoi les shamans de l’Arctique se munissent d’un peigne avant d’entrer en transe, plongez en compagnie de Sedna dans Histoires amérindiennes de rivières, de lacs et de mers.

Sedna de Ross Kayotak, 2002, Corne de caribou et serpentinite, Iglulik, Qikiqtaaluk (Nunavut), Canada, Collection d’art inuit Brousseau, achat grâce à une contribution spéciale d’Hydro-Québec, Musée National des Beaux Arts du Québec.

Oviloo Tunnillie, Diving Sedna (Sedna en plongée), 1994
Marbre (Andrew Gordon Bay), 68 x 14 x 38 cm
Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa

 

 

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